Yol [Salle des fêtes]

Le jour du rendez vous était enfin arrivé. Le coeur gonflé d'espoir, les membres de l'équipage montèrent les rampes en silence. Ils furent tous conviés dans la salle des fêtes. Ils prirent tous place, certains assis sur des chaises, d'autres debout dans le fond de la salle.

Le silence s'était installé dans la salle, jusqu'au moment où, sur la scène située au devant, Yannick Williamson fit son apparition. L'homme aux cheveux et au regard violacés était à nouveau dans son costume noir, haut de forme sur la tête, sa cane à la main, le diamant se trouvant sur l'extrémité supérieure diffusant sa douce et enivrante lumière.

A sa simple apparition, des premiers applaudissements se firent entendre, car cet homme qui était là devant eux, était celui qui les avait mené ici, menés à sauver l'humanité dépérissante. Ces quelques applaudissements se transformèrent bien vite en un fracas assourdissant de claquements de mains et de sifflements.

Tout à coup, Williamson pointa sa canne en direction de son public, et tout redevint silencieux. Juste à ce moment là, une secousse se fit ressentir, et chacun comprit rapidement que c'était le vaisseau qui décollait.

-" Chers compagnons, commença Williamson, Nous voici en route, à présent ! Plus rien ne peut plus entraver notre route ! Vous êtes tous ici pour la même raison, pour libérer le monde de la tyrannie de la Sprise ! "

Il fit un bond léger vers le public, se penchant vers lui, et décrivant un arc de cercle avec sa canne, toujours pointée en direction de l'équipage.

-" Oui, vous, vous tous ! Vos proches sont morts, pour ou par la Sprise ! Ils ont souffert à cause d'eux, ou vous même êtes dans ce cas ! Mais, compagnons, allons nous les laisser continuer à nous tourmenter ainsi ? Allons nous continuer à les regarder compromettre l'avenir de nos enfants à cause de leur cupidité ? NON, compagnons ! NON ! "

Les vibrations dues au décollage s'estompèrent, alors que tous s'étaient remit a hurler la gloire de Williamson, harangués par ce grand homme, qui clamait haut et fort, sans peur, leurs idéaux.

-" Je ne vous le cache pas, nous ne reviendront pas tous vivants de ce périple. "

Un silence de mort s'installa à nouveau dans la salle, tandis que le Yolbringer s'entourait de ses trois protections, à plusieurs Km d'altitude.

-" Mais sachez que ceux qui mourront, souffriront, le feront pour une juste cause ! "

Le vaisseau entama sa longue route vers sa première étape.

-" Mais sachez qu'ici, se trouvent des milliers d'hommes et de femmes, sur qui, si vous rejoignez l'Yggdrasil, vous êtes certains de pouvoir compter. Tant qu'un seul membre de cet équipage sera en vie, la mission ne sera pas terminée ! Et que la Sprise se le tienne pour dit ! "

A nouveau, les cris et acclamations fusèrent. De nouvelles personnes, ceux qui avaient fait décoller ce vaisseau et activé la route automatique ainsi que les défenses, soit le Système Nerveux du vaisseau.

A ce moment là, trois autres personnes parurent sur scène, à côté de Williamson. Ce dernier pointa sa cane vers une jeune femme, blonde et grande, un air joyeux et confiant sur le visage.

-" Voici le Général Pyrie, qui dirigera les Nuées. Cette section spéciale assurera les offensives mécanisées ou non, hors du Yolbringer. Elle est la section la plus nombreuse de note équipage. "

Yannick, ensuite, pointa sa canne vers une seconde jeune femme, qui ne devait avoir plus de vingt-trois années, jeune humaine à la chevelure bleu nuit et semi longe, lisse. Habillée d'un pantalon noir et large, d'une chemise blanche, une rose rouge y étant accrochée, au niveau de la poitrine, du coeur. Elle portait également une cape rouge et des souliers noirs. De plus, elle était couronnée d'un magnifique diadème. Elle se pencha, et salua ainsi la foule, qui applaudit avec la même intensité que pour le général Pyrie.

-" Voici le Capitaine Nevira, c'est elle qui dirigera le Système Nerveux du vaisseau, ce sont ces personnes qui piloterons le vaisseau et le conduiront droit à la victoire. "

Il pointa enfin sa canne vers la troisième personne, un homme blond, assez grand et mince aux cheveux courts, vêtu d'une costume blanc, une cape bleu ciel lui recouvrant l'épaule gauche, et quelques décorations accrochées sur sa poitrine, du côté droit. Ce dernier se contenta d'un léger sourire.

-" Et voici le Colonel Erias, qui dirigera le Système Immunitaire du vaisseau. Ces gens seront chargés de protéger le vaisseau contre toute intrusion ennemie. "

De nouveaux applaudissements se firent entendre.

-" Mais bien évidement, ces gens ne seraient rien sans leurs troupes ! De plus, N'oublions pas non plus que de nombreux machinistes et mécaniciens se sont embarqués avec nous, ainsi que des cantinières, des médecins et infirmières, et bien d'autres encore qui nous permettront de réaliser notre mission ! "

Ensuite, les trois personnes repartirent comme ils étaient venu, et Williamson laissa l'équipage discuter durant une ou deux minutes. Après quoi, il prit quelques pages de documents, et reprit, haut et fort les fonctions de chacun.

Il appela les membres du vaisseau, et leur rappela leurs assignations et leurs rôles, ainsi que quelques détails.

-" (...)

Seront membres des Nuées, sous le commandement exclusif de ma personne et du Général Pirye, qui serait assignée au dortoir 57 :

(...)

Gogul Maru, Soldat et Pilote de fortune, assigné au dortoir N°57.

(...)

Noola Sunrise, Pilote et Soldat de fortune, assignée au dortoir N°57.

(...)

Tsen Vel, Soldat et Pilote de fortune, assignée au dortoir N°57.

(...)

Kykôo Nöhiley, Infirmière de terrain, assignée au dortoir N°57.

(...)

Seront sous les ordres exclusifs de ma personne et du Capitaine Nevira, assignée au dortoir 67 :

(...)

Seront sous les ordres exclusifs de ma personne et du Colonel Erias, assigné au dortoir 73 :

(...)

A vous tous, vos affaires vous attendent dans vos dortoirs. Les N°1 à 57 sont réservés a la Nuée, les N°58 à 67 au Système Nerveux, et les N°68 à 73 au Système Immunitaire. Les N°73 a 93 a tout autre membre du personnel, qui n'auront qu'à faire leur choix eux même.

Bien, je vais vous laisser désormais, tâchez de ne pas vous égosiller en veines querelles qui ne serviront qu'à nous affaiblir.

Je vous donne rendez vous ici à tous, demain, vers 15 heures. Soyez ponctuels ! "

Et il disparut de la scène.

Gogul n'avait pas apprécié qu'on prenne ses sacs pour les emmener au dortoir, avec ce qu'il y avait dedans, les pauvres types allaient du avoir du mal. Une chance qu'il n'ait pas oublié de prendre certaines choses sur lui, bien qu'il se demandait si avec ça en plus, ils auraient été capables de sentir la différence. Il se posa dans un coin, non loin d'une porte et alluma une cigarette lorsqu'il vit Williamson monter sur scène et démarrer son monologue comme un bon politicien. La première phrase manqua de lui arracher un fou rire.

*Oh saint Williamson, bénissez-nous!*

La seconde phrase lui fit cracher un épais nuage de fumée et il fit rougeoyer le bout de sa cigarette en inspirant une grande bouffée d'air.

*Oh, comme c'est touchant, je vais verser une larme!*

Ca le gavait déjà, il ne supportait les discours, mais ceux de ce genre là, à savoir pompeux à l'extrême, lui donnaient envie de refroidir le crieur. Mais l'évocation de la mort lui fit naitre un sourire.

*J'aime quand les discours prennent cette tournure.*

Mais la suite le fit soupirer.

*Olala, il commençait à remonter la pante, mais c'était que pour plonger encore plus vite! Et cette bande de guignols qui arrêtent pas de gueuler pour ces belles paroles! Remarque, s'il faisait un concert, on pourrait être sur que ça serait une putain d'ambiance!*

Puis les présentations commencèrent. Lorsqu'il vit la jeune femme et entendit son assignation, il ne put s'empêcher de songer.

*Tiens tiens, une femme comme général? Je te croyais moins ouvert d'esprit que ça mon petit Williamson.*

Puis il vit une autre femme, plus belle à son goût.

*Tu m'en sort une troisième et je serai tenté de croire que tu te fais un harem...*

Vint enfin le tour d'un homme.

*Ah, bon, désolé Williamson, je te croyais trop interessé...*

Il ne prit même pas la peine de commenter la dernière phrase, il attendait de connaitre son dortoir pour aller y faire un tour. Le n°57, c'était noté.

*Et voilà, je me suis embarqué dans un nouvelle mission...*

Il s'en allait quand il donna l'heure du rendez-vous.

*Et merde, encore un discours à la con en perspective!*

Il claqua la porte derrière lui et alla de pied ferme vers son dortoir.

(au dortoir n°57)

Décidément, la perception des choses peut tant varier d'un être à un autre ... Kykoô faisait plus partie de cette masse de personnes inconnues, anonymes, qui venaient offrir leur vie à la résistance, et que les beaux discours enchantaient. Il faut dire : elle n'avait pas eu l'occasion d'en entendre beaucoup, des discours, durant sa vie ... Et celui-là lui réchauffait le coeur.

Elle était debout, au fond de la salle. Un peu intimidée par tous ces adultes à l'air sûr d'eux, elle se balançait d'une jambe sur l'autre, se mordillant la lèvre. Elle n'était au fond parce qu'elle était arrivée en retard, ni parce qu'elle l'avait voulu ... Au contraire, elle était arrivée en avance. Oh ! Ce n'était pas qu'elle était d'une nature ponctuelle ... Mais ce jour-ci était important. Différent. C'était le commencement de sa nouvelle vie ! Elle ne serait plus une moins que rien aux yeux de tous, mais simplement une pauvre fille aux yeux des rebelles ... Nette augmentation, tout de même !

Elle était arrivée en avance, deux heures plus tôt que l'heure prévue. Elle avait attendue, à la fois angoissée, impatiente, excitée. Elle se réjouissait tant de pouvoir faire partie de ce groupe sélectionné qui allait lutter pour sa liberté ! Elle idéalisait tout ... Même le cafard qui avait grimpé sur sa chaussure, elle n'avait pas eu envie de l'écraser, au contraire : elle s'était dit toute heureuse que c'était pour lui aussi qu'elle se battrait, qu'elle sauverait tous les cafards du monde des terribles souliers de la Sprise ... Cette pensée aussi soudaine que tordue l'avait fait rien aux éclats, lui attirant des regards tantôt courroucés, tantôt amusés, plus souvent méprisants.

Quand enfin ça avait été l'heure d'embarqué, elle s'était sentit tremblante, flageollante. Ce n'était pas sa détermination qui flanchait, mais un excès de bonheur lui faisait tourner la tête. Pour elle, c'était un si grand honneur ! C'est vrai, après tout, quoi de plus agréable qu'une guerre ... ? Elle n'avait pas conscience de ce qui l'attendait, elle et tous ces gens qui se pressaient pour monter à bord du gigantesque et magnifique vaisseau, elle n'avait pas conscience de tout ce que ça impliquait. Mais que lui importait ? Elle était jeune, naïve, et la liberté lui était promise ! On s'était bousculé pour se rendre jusqu'à la salle des fêtes, elle avait été entraînée de tous côtés, et malmenée par des coups d'épaules et de coudes, mais elle n'en aimait que plus tous ces gens. Même si ils avaient pris toutes les places assises.

Elle était donc comblée, debout, au fond de cette grande salle. Lorsque Yannick Williamson avait fait son apparition, elle avait sentit son coeur tout près d'exploser, comme bien d'autres sans doute : la foule s'était mise à applaudir. Il représentait tant pour tous ces gens regroupés ici ! Il leur avait apporté l'espoir ...

Elle écouta ses paroles comme on boit d'un nectar, et avait sentit les larmes lui monter aux yeux. Des larmes d'émotion, des larmes de bonheur ... Que voulez-vous ? Kykoô était jeune, naïse, elle ne savait pas ce qui l'attendait, et elle n'avait pas l'habitude de ces discours grandiloquents qui lui faisait, à elle, l'effet attendu par leur proclamateur, mais multiplié par cent. Avec les autres, elle applaudissait, acclamait, et elle riait toute seule aux paroles de cet homme.

Elle écouta attentivement quand il présenta les personnes qui devraient les diriger, et plus encore quand il donna leur postes à toutes les personnes présentes. Qu'allait-il lui donner à elle ? Infirmière, cantinière ? Ils n'en avaient pas parler avec précision lors de leur brève entrevue. Que lui importait ! Tant qu'elle pouvait être utile ... Mais elle ne s'attendait pas à ça.

*Infirmière ... de terrain ?!*

Son grand sourire s'était peu à peu diminué en entendant cette affiliation. Infirmière, certes ... Mais pourquoi de terrain ? N'avait-il pas vu qu'elle avait moins que les 18 ans qu'elle avait prétendu ? Elle ne savait quoi penser. Après tout, au début, c'était ce qu'elle avait envisagé, combattre. Mais en y réfléchissant ... La vocation d'infirmière lui avait parut plus à sa portée. Certes, c'était ce qu'elle allait faire ... Mais de quelle manière ? Elle eut une brusque vision : des corps tombant les uns après les autres, et elle devant soigner ceux qui n'étaient pas déjà mort ...

Elle eut un vertige, se rattrapa. Portant sa main à sa bouche, l'autre bras appuyé à un mur, elle sentit des larmes lui piquer les yeux, et couler doucement le long de ses joues. Quelle réaction étrange ! N'était-ce pas ce qu'elle avait tant voulu ? Sans doute, dans un éclair de lucidité, avait-elle enfin compris ce que signifiait cette mission ...

Mais elle se ressaisit. essuyant rageusement ses larmes, elle se traita de tous les noms. Ce n'était pas le moment d'avoir peur ! Ses parents étaient bien mort, eux ! Elle mourrait en essayant de les venger. Encore un peu tremblante, elle se redressa, se força à reprendre son habituel sourire niais, jeta quelques petits regards autour d'elle puis, comme il était temps de rejoindre son dortoir (le n° 57), elle se laissa entraîner par la foule.

(Du dortoir n°57)

Gogul avait préféré ne pas reprendre une cigarette durant son trajet jusqu'à la salle des fêtes, il s'était contenté de regarder et s'amuser avec son zippo, qu'il avait fait faire sur mesure après en avoir fait les croquis. Il était noir avec, d'un côté, des gravures dorées qui s'échappaient d'une élipse telles des racines, cette dernière contenant un triskèle couleur argent. L'autre face représentait un pentacle argenté inscrit dans un cercle doré. Il le fasait passer de parie de doigts en paire de doigts, come s'il cherchait à s'occuper la main.

Sur le chemin, il croisa quelques personnes allant aux dortoirs, se demandant combien allaient être dans le même que le siens. Il faisait un peu tâche à aller dans la diretion inverse de la plupart des gens. À chaque fois qu'il croisait quelqu'un, il serrait fermement son zippo, preuve de sa confiance envers ses collègues du moment. Il ne se plaisait pas trop à ne pas être seul pour une mission, alors avec tout un équipage de vaisseau... Il sourit intérieurement : que devaient-ils penser de lui? Sa carrure forçait peut-être le respect, son visage était peut-être pls attrayant que la moyenne, mais ses cheveux longs et son regard même ne mettaient pas trop en confiance en général, quant à sa barbe à la Maes Hughes, ça dépendait de la personne. "La gueule de l'emploi".

Lorsqu'il arriva, il ne restait pas plus de la moitié des personnes qui étaient là lors de la conférence. Il examina brièvement la salle sans trouver Williamson, il demanda à quelques types s'il avaient vu le chef, aucun ne répondit par l'affirmative. Alors qu'il arriva près de la scène, il demanda un énième fois si on avait vu le chef. Quelqu'un lui répondit qu'après le discours il était allé derrière le rideau. Il alla vers le lieux indiqué en remerciant son informateur. Il passa le rideau et vit Williamson, il s'en approcha et lui dit :

«Je crois qu'il y a quelque chose dont il faudrait qu'on parle...»

Il rangea son zippo et regarda Williamson d'un air on ne peut plus sérieux.

«Vous avez un don pour captiver les foules visiblement... Mais il y a une question qui me trotte dans la tête : sont-ils tous qualifiés à affronter de vrais soldats? Même si cela importe peu maintenant, j'aimerai savoir.»

Yannick Williamson se retourna vers Charnel, et l'observa quelques minutes avant d'arborer un sourire discret. Il se retourna et se mit à marcher vers une chaise isolée dans laquelle il s'assit.

-" Avez vous bien regardé ces gens, Gogul ? "

Il continua de sourire, baissant son regard vers sa canne.

-" Sur les milliers de personnes qu'abritent ce vaisseau, seule une ou deux petites dizaines savent réellement à quoi s'attendre. Ho non, Gogul, ils sont loin d'être apte à affronter ces troupes surentraînées de la Sprise. "

Il reprit son sérieux, et releva la tête, regardant Charnel droit dans les yeux, aucune expression n'étant lisible sur son visage.

-" Et pourtant, aucune de ces personnes n'as été choisie au hasard. Tous ces gens ont un idéal en tête, et sont prêt à se sacrifier pour ce dernier. Ces gens, hormis les mercenaires et passionnés des champs de bataille, sont les plus désespérés des rebelles. Ils n'ont plus rien à perdre, si ce n'est leur misérable vie qu'ils maudissent. Ils sont les adversaires les plus dangereux qui soient. "

Il se releva soudainement, et s'avança vers Gogul.

-" Et puis, l'ennemi, lui aussi remarquera bien vite qu'ils ne valent pas leur élite. Mais c'est un avantage : si vous saviez combien nous seront sous estimés, si vous saviez combien nous seront classés "problème mineur". Je compte bien me servir de cela pour gagner nos premières victoires. "

Il se retourna, et s'apprêta à partir.

-" Gogul, bien d'autres critères entrent en jeu, mais sachez que tous ceux qui se trouvent sur ce vaisseau, étant assurément de misérables insectes face à la Sprise, leur mettront pourtant bien plus de bâtons dans les roues que n'importe quoi d'autre. Je vous l'ai déjà dit, le Hasard fait bien les choses, mais les fait mieux pour moi, en me permettant de ne lui laisser jouer aucun rôle dans mes projets. Je pense toujours à tout. "

Une autre question peut être ? "

Gogul s'apprêtait à ce genre de réponse, ce genre de tactique. Il savait que Williamson n'était pas un amateur, il se souvenait de ce qu'il avait ressenti lors de son entretien, c'était comme de la magie. Quelque chose de totalement incensé.

«Hum, peut-être que les types de la Sprise en effet ne sont pas suffisament malins pour prévoir ça.»

Mais il restait un doute en suspend : qu'arrivera-t-il quand ils auront compris? Williamson savait comme Gogul qu'ils n'allaient pas pouvoir les leurrer indéfiniment. Sans doute avait-il deux ou trois coups en réserve, car comme il l'a si bien dit, il pensait à tout. Lorsqu'il lui demanda s'il voulait autre chose, Gogul sourit légèrement :

«Je doute pouvoir saisir la réponse de toute façon, à condition même que vous me répondiez.»

Sa curiosité pouvait attendre, et puis, il l'aurait sans doute oublié d'ici le lendemain. Il retourna au coeur de la salle des fêtes avant de s'asseoir et de sortir une petite bouteille métallique dont il bu le peu qu'il restait.

*Je savais bien que j'avais oublié quelque chose : faire le plein de whisky... J'espère qu'ils auront de quoi faire ici!*

Le jour dit était arrivé. A l'heure H, Armelle avait déjà embarqué et s'était présenté aux officiers du Yolbringer. On lui avait dit qu'il y aurait un discour en sale des fêtes, et qu'elle passerait sur scène pour être présentée à l'équipage par Mr Williamson. Cette nouvelle ne l'enchentait guère, car si elle n'était pas très timide, Armelle ne savait jamais quoi raconter lors des discours. Mais on lui avait dit qu'elle n'aurait pas à ouvrir la bouche, ce qui l'arrangeait fortement. Elle se contenterait d'un sourir, et d'un déhanchement sur la scène, et Basta.

Quand vint l'heure du discour, elle patienta quelques instant en coulisses en compagnie du Capitaine Nevira et du Colonel Erias.

"Capitaine... Colonel..."

Armelle les salua l'un après l'autre, observant les officiers supérieurs avec qui elle aurait à traiter par la suite.

*Capitaine Nevira... drôle d'accoutrement pour un officier rebelle... Elle fait assez précieuse. Enfin, si elle a obtenu le grade de Capitaine, c'est qu'elle le mérite. Faisons confiance à Williamson, il sait ce qu'il... Oulah... alors lui, s'il est pas de la même famille que la précédente... mais ou est ce que je suis tombée. Colonel, ce mec ? Au bal masqué ohé ohé... enfin, on jugera sur le terrain.*

"Alors, c'est le grand jour ? Vous avez rien oublié ? Pas question de faire demi tour parce que l'un ou l'autre à oublier de donner à manger au canniche Foufou, hein !"

Les deux officiers ne répondirent pas, se contentant de regarder la nouvelle, et se demandant bien qui elle pouvait bien être et ce qu'elle fichait ici.

"OK... ça commence bien ce voyage, je sens qu'on va se marer tous les trois. Ah, j'ai oublié de me présenter. Je suis le général Armelle Pyrie. C'est moi qui dirigerait les Nuées. C'est pas une bonne nouvelle ça ?"

Le Capitaine détourna son regard, et le Colonel se contenta de hocher la tête en signe d'approbation plus ou moins convaincante.

Quand ce fut le tour des officier d'être présentés, Armelle monta sur l'estrade, suivit de ses deux nouveaux collègues. Williamson les présenta un par un, et ensuite, on leur fit signe de se ramasser par la ou ils étaient venu. Sans dire un mot, elle disparu comme elle était apparu et attendit la fin du discour.

Quand ce fut finit, elle patienta un moment et consulta le dossier qu'on lui avait remis. Celui ci contenait un plan du vaisseau ainsi que toutes ses caractéristiques techniques, la liste des soldats qu'elle allait commander, les armes à disposition, et les mecha qu'ils auraient à piloter. Elle chercha un moment le dortoir 57, quand elle tomba sur un article très interessant sur la constitution des canons lance roquette du Yolbringer. Elle trouva une caisse pour s'assoir, et se mit à potasser cela de plus près.
Cela ne dura qu'un temps. Son ouïe fut attirée par une conversation entre Williamson et un membre d'équipage de grande taille, assez baraqué, et pas trop mal habillé. Cependant, il était mal rasé et cela ne plaisait pas trop à la Général.

*Si il est dans mon unité celui là, il va vite fait apprendre à se servir d'un rasoir...*

Ce qu'elle entendit ensuite ne la rassura pas franchement. Sur la totalité de l'équipage, seule une vingtaine étaient de verritables soldats ? Impensable, on ne peut pas verritablement penser gagner une guerre avec une armée de paysans quand l'armée adverse est équipée de mechas on ne peut plus destructeurs ! L'écart est le même que celui qui sépare une coccinelle d'un dragon de sang ! La dernière phrase de Williamson attira néanmoins son attention.

*Plus que n'importe qui d'autre, hein ? Attends voir, Williamson, ce que je vais faire de tes insectes. Je les entrainerai au combat, et ils deviendront bien plus que des 'insectes' !*

Armelle tourna les talons et se dirigea vers le dortoir.

[

dortoir 57]

"Et merde..."

Personne n'avait d'alcool à faire tourner, et il n'y avait aucun comptoir, c'était le moment de se faire chopper en train de fouiller la cuisine à la recherche d'une bière, bref, que du bonheur. Bon, visiblement, il n'y avait plus qu'à retourner au dortoir.

*Avec de la chance, y'aura pas suffisament de monde pour me faire chier et je pourrai peut-être fumer une clope tranquille qui sait? Même si je devrais songer à arrêter avant que ça ne soit ça qui me tue!*

Il regarda son zippo : qu'est-ce qu'il en ferait s'il ne fumait plus? Un porte-bonheur? Un objet de collection? En tout cas, il était hors de question qu'il s'en sépare.

*De toute façon, je crèverai avant de vouloir arrêter d'être mercenaire!*

Et puis bon, des cigarettes, ça pouvait toujours être utile, comme objet de torture par exemple. Il lui passa quelques idées pratiques sur la cigarette allumée.

*Mais putain, j'ai rien de mieux à foute que penser à combien de manière utiliser une cigarette?*

Il se leva d'un coup sec, quelques personnes se retournèrent mais personne n'avait vraiment prêté attention à lui. Il sortit une cigarette et commença à la fumer.

*Y'a tellement de meilleures manières de torturer quelqu'un!*

Il mit ses mains dans les poches de son manteau et s'en alla de cette salle "des fêtes", qui ne méritait pas ce nom selon lui.

*Bon, je crois que je vais me poser dans un lit, ça sera plus confortable qu'une chaise!*

(-> dortoir n°57)

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La salle, immense et vide, si ce n'était la présence de quelques accompagnateurs du grand Williamson et le Colonel Erias, avec qui ce dernier discutait. Tout le Système Nerveux était, sans qu'on ne le sache, à pied d'Oeuvre.

Williamson avait insisté que tous les membres des Nuées soient présents, et spécialement la centaine désignée pour la première mission, dont la Capitaine Pyrie, Kykôo, Charnel, Noola et Vel faisaient partie. Les autres auraient la surprise en même temps.

Williamson avait absolument tout planifié, et restait en contact avec la Capitaine Nevira par oreillette, il espérait que tout se passe pile comme prévu à la seconde qu'il voulait. Et son petit numéro, s'il réussissait, augmenterais encore son influence sur ses troupes ...

Déjà les premiers spectateurs entrèrent dans la salle et prirent place ...

Il avait été l'un des premiers à être arrivé, il avait préféré se faire discret pendant la journée, sa nuit ayant été assez mauvaise, il avait envie d'être seul, même une cigarette n'avait été acceptée pour lui porter compagnie.

*Pff, je devrais arrêter de penser à ça, c'est la première mission sans doute possible, et même si ça me ferait rien de crever, je crois qu'il vaudrait mieux éviter que ça arrive pour le moment...*

Oui, il n'avait pas le droit de mourir avant d'avoir fait ce qu'il voulait faire, après ça n'avait plus d'importance, mais avant, ça posait problème. Charnel soupira : il se torturait l'esprit pour rien! Après tout, il avait de l'expérience, il ne pouvait pas mourir si bêtement.

*Bon, il ne reste plus qu'à attendre le reste du troupeau avant d'aller sur le terrain et de voir si je vais faire impression avec mon trellis noir et mon masque...*

-V15 _åØ:61A Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 31/05/2006

Elle était déjà là , posant un regard quasi-neutre sur les premiers entrants. Adossée contre un mur , les ongles de sa main droite tapotant délicatement sur celui-ci. De plus en plus impatiente. Regard rivé dans la direction de Williamson finalement. Un sourire balafra son visage.

*Vint le commencement.*

On n'avait pas vu la femme se présenter au dortoir après l'entrainement , la proximité et le sommeil ne l'étreignirent pas. Elle avait de plus suffisament sur soi , jugeait-elle. De ses activités après avoir disparue à la suite de Charnel , lorsque le dernier combat avait été achevé , on pouvait retenir qu'elle s'était rendu dans quelque salles d'entrainements aux tirs un temps après que leur derniers occupants étaient déjà pris par le sommeil. Sa main droite cessa soudainement son agitation et vint à être cachée par son habit de cuir , comme l'était déjà la gauche. Son sourire avait complètement disparut.

Noola avait mal dormit. Etait-ce ses compagnons de chambré? ou alors l'atmosphère du dortoir. Elle ne savait pas trop. Elle vint s'assoir ... enfin se vautrer serait une expression plus adéquat ... sur une chaise, au devant de la salle. Elle laissa sa tête aller en arrière, vint alors une horrible douleure aux cervicales ...

* .. Aaa ... illeu ... *

Décidément, ce n'était pas le jour, et pourtant elle se doutait qu'il allait se passer quelque chose dans les heures à venir.

* va faloir que je me réveille, et fissa ... *

Elle pensa alors à l'éventualité d'un combat. Elle n'était même pas allez vérifer que son mécha avait été correctement arnaché dans les soutes du Yolbringer. Elle l'avait complétement oublié depuis qu'elle était à bord.

* Si j'y vais maitenant, je risque de louper quelque chose, j'irai après ... si j'ai l'temps ...*

Après quoi elle rebascula, non sans douleures, sa tête dans une position normal droite sur ses épaules.

Après l'entraînement au tir était venu l'entraînement au corps à corps. Ç'avait été ... assez catastrophique. Déjà que le tir n'avait pas été des plus merveilleux, le corps à corps s'était vite transformé en un véritable supplice pour la jeune Elfe. Ce n'est même pas la peine de raconter ... Disons simplement qu'elle n'avait pas réussi à frapper le moindre adversaire, ne serait-ce qu'une fois. Enfin, si, elle avait réussi à donner un coup dans l'estomac de quelqu'un ... Un coup de chance ? Peu importait car, de toutes façon, le coup avait été tellement léger qu'il ne l'avait pas senti ...

Après cet entraînement, Kykoô était retournée complètement exténuée au dortoir. Les autres lui avaient pourtant tous sembler très en forme, mais peut-être n'était-ce qu'une impression ... Fatiguée comme elle était, elle avait prit une douche rapide et était aller dormir tout de suite. Elle n'avait pas remarqué l'absence de la femme étrange qui l'avait tant effrayée un peu avant le départ pour l'entraînement. Immédiatement après s'être couchée, elle s'était endormie comme une masse. La seule chose qui l'avait réveillée à un moment donné avait été le ronflement léger de quelqu'un, mais elle n'avait pu identifier qui. Enfin, elle s'était rendormie bien vite, ce qui faisait qu'elle était à présent en pleine forme.

Elle n'avait pas très bien compris les explications qu'on lui avait donné après qu'elle se soit réveillée, mais apparemment il fallait se rendre à la Salle des Fêtes. Pour quoi faire ? Là non plus elle n'avait pas compris. Allaient-ils débuter leur première mission ? Peut-être, mais cela paraissait étonnant à la jeune Elfe, et elle en doutait, sans trop savoir pourquoi. Peut-être était-ce simplement son inconscient qui rejetait l'idée de devoir commencer tout de suite ? En tous cas, elle ne se sentait pas inquiète ... Elle n'avait pas la sensation qu'il y allait avoir du danger. Non ... En fait, même si il y avait du danger, elle se sentait bizarrement déconnectée de la réalité.

Elle avait donc suivi les autres jusqu'à la Salle des Fêtes et, cette fois, avait réussi à s'asseoir. Il lui semblait qu'il y avait moins de monde que la dernière fois ... D'autres étaient-ils déjà partis ? Peut-être qu'ils arriveraient après. Ou peut-être que seules certaines personnes étaient concernées. Mais bon ! Quelle importance ?

Elle regarda autour d'elle, et cru apercevoir Gogul, non loin. Il y avait également la jeune femme brune ... Comment se nommait-elle déjà ? Ah ! Oui : Noola. Elle était assise - enfin plutôt vautrée - sur une chaise, pas loin non plus. En laissant encore son regard vaguabonder, Kykoô remarqua Williamson. Si il était là, ça devait être important ! se surprit-elle à penser. Elle se reprit : ce n'était pas parce qu'il était là que ce serait forcément important ... Non, ce n'était pas ça, c'était plutôt que, sur un vaisseau, en guerre, toutes les réunions devaient être importantes.

Elle resta assise là, légèrement anxieuse quant à la suite des évènements, balançant sans y faire attention ses pieds dans le vide. Elle attendit. Quoi ? Elle n'en savait rien.

Après une distorsion temporelle due à un passage en propulsion quantique, Armelle se retrouva dans la salle des fêtes, le lendemain à 14h40. Bien reposée de l'entraînement de la veille, elle se posa avec son sac sur le côté de la salle. observant les quelques personnes qui arrivaient, elle se tournait les pouces en attendant le début du discours.

Williamson contemplais la salle qui s'emplissait. Il regardait très souvent sa montre, un vieux modèle que l'on ne trouvait plus que chez les antiquaires chanceux. Tout le monde semblait arrivé, car les portes de la salle des fêtes furent fermées et le silence se fit dans la salle.

-" Bien.. bien.. nous sommes dans les temps. Il est temps de leur faire mon petit numéro. Espérons que tout se déroule comme prévu ! "

Il se leva, s'épousseta rapidement, et s'avança sur scène.

-" Mes amis, un nouveau jour se lève sur Midgard ! Un jour emplis d'espoir et de fureur de vaincre. Je ne vais pas vous expliquer à nouveau tout ce qui aurais pu être dit hier ! "

Il s'avança encore un peu plus sur scène et observa à nouveau tous les présents.

-" J'ai eu des échos, comme quoi certains auraient passés une bonne partie de la nuit à s'entraîner, j'en suis content, celà prouve que certains ont conscience que rien n'est encore acquis et qu'il est loin d'être temps de se relâcher ! "

Il regarda vers le sol, où plutôt, regarda sa canne sur laquelle il s'appuyait, fait étrange puisqu'il avait l'air on ne peut plus jeune, d'apparence, il devait avoir la vingtaine seulement.

-" Mais je ne suis point ici pour vous parler de ça, même si cela s'y rapporte. Je voudrais vous parler de votre première mission. Nous volons actuellement vers la Base de Yosei. "

Il releva la tête et regarda le public, avant de faire un magnifique sourire, un peu mystique sur les bords.

-" La base que nous attaquerons est assez petite, c'est avant tout un centre de formation d'après sources. Il ne doit pas y avoir plus de cents inexpérimentés pour une trentaine de membres de niveau supérieur. De plus, la base ne garde qu'un seul Vaisseau-mère, celà sera donc assez facile, comme vous vous en doutez. Ainsi... toute la Nuée ne participera pas à la mission ! Du moins, que chacun se tienne prêt à intervenir au cas où la malchance serait de notre côté, ce qui ne devrait pas se passer ! "

Il sortit alors de la poche de son pantalon plusieurs feuilles roulées de manière "parchemin", qu'il déplia soigneusement.

-" Seule une centaine d'entre vous participerons à la mission. Dont sept qui partiront en mission d'infiltration au laboratoire de la Sprise, car c'est là qu'ils gardent tous leurs secrets. Lorsque la mission sera terminée, nous fouillerons les hangars afin de récupérer le matériel restant ainsi que de probables méchas qui n'auront pas servis. "

Il posa alors son regard vers les écrits, et entama la liste de tous ceux qui participeraient aux combats :

-" Seront envoyés pour la mission d'infiltration :

Mademoiselle Pyrie en personne, qui dirigera l'opération. Un hélico l'amènera elle et ses troupes non loin de la base, ils s'y infiltreront lorsque les combats commencerons. Les autres seront Gogul Maru, Vicks Edredar, Vel Tsen, Chriss Erman, Eleinn Vaderi et enfin Kykôo Nöhiley !

Enfin, tous les autres embarqueront à bord de leurs méchas ou de ceux que nous leur fourniront, voici la liste de leurs noms :

(...)
Noola Sunrise
(...)

Voilà. Maintenant, pourquoi venir vous parler de cette mission si tôt ? Il y a une raison très claire : cette mission aura lieu bientôt, très bientôt. Il vous fallait donc être prêts, et connaître votre but, ce que je vais vous dicter dès maintenant ... "

Il entendit soudain une voix, inaudible pour le public, provenant de son oreillette :

°Monsieur Williamson ? Il semble qu'il y ait de l'activité, là bas ... tenez vous prêt, abrégez, le moment est bientôt venu !°

-" Mademoiselle Pyrie et ses troupes devront entrer dans le laboratoire, il n'y a pas d'information fixe à obtenir : cherchez, trouvez, recueillez tout ce que vous pourrez ! Pour les autres, détruisez ! Tuez ! La base doit nous appartenir ! Mais ne soyez pas cruel, si un ennemi semble abandonner le combat, faites en un prisonnier et non un cadavre ! "

°Monsieur Williamson ! Un projectile à été lancé, il va arriver sur nous dans quelques secondes !°

Un sourire nouveau illumina le visage de Williamson, son petit numéro allait fort bien marcher. Il leva les bras vers le ciel et dit :

-" Maintenant, mes amis, préparez vous, car votre première mission commence ...

Une explosion retentit, énorme, l'on aurais pu croire que le vaisseau explosait ! Des vibrations se firent ressentir ...

BOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU
-" ... MAINTENANT ! "
OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUM

Une alarme retentit dans le vaisseau : un missile venait de s'écraser contre le champ Bio-cybernétique du vaisseau. Tout le monde se leva précipitamment, la plupart des membres de l'équipage comprirent alors seulement ce qui se passait. Ceux dont les noms avaient été cités coururent droit vers les hangars du vaisseau, pour prendre place dans les appareils ou dans l'hélico, certains passant rapidement par leur dortoirs afin d'aller quérir leurs armes.

Une nouvelle explosion, suivie d'une seconde tout juste après, de nouvelles vibrations ébranlant tout le vaisseau

*** Héhé, ça nous fera un bien bon divertissement ***

Et Williamson quitta la scène, d'un pas lent, sans que personne ne fasse plus attention à lui ; se rendant droit en salle de pilotage, afin de rejoindre la Capitaine Nevira, qui devrait s'occuper de mettre en échec le vaisseau mère de la base ennemie.

Ca y est, c'était parti. Une explosion et l'ordre d'attaque était donné. Armelle pensait bien que Williamson préparait un coup dans ce genre là, c'est pour ça qu'elle avait prit son sac avec elle. Mais pas le temps de se changer. Maintenant que l'alarme était sonnée, il fallait agir rapidement. Elle attrapa son sac et se rua vers les hangars en appelant tous ceux qui était dans son unité à la rejoindre aussi vite que possible à l'hélicoptère.

[Salle des fêtes

hangars]

Comme c'était prévu, un discours à la noix "made in Williamson"! Enfin, il s'en foutait, il avait tout de suite compris qu'ils allaient bientôt partir, un bonne occasion pour voir si ce qu'il avait affronté jusqu'alors était digne d'intérêt... Il écouta cependant ce que le boss avait à dire, notament l'équipe avec qui il allait être, s'il faisait la mission. Il ne fut pas déçu.

*Ca va pas être de tout repos mais ça aurait pu être pire...*

La mission était assez simple à retenir, c'était déjà ça. L'alarme se déclancha peu après, un sourire fut alors visible sur son visage. Il suivit Armelle, qui devait savoir un peu mieux que lui où étaient les hangars.

(Vers les hangars.)