Yol [Dortoir N°57]

Une très vaste pièce, dix lits était disposés a l'intérieur, chacun muni d'une table de nuit sur son côté gauche. Des toilettes et des douches étaient situées en fond. A côté des lits, des valises. Seuls six lits seraient occupés en cette pièce. Dans les deux coins les plus proches de l'entrée, des casiers destinés à contenir habits et matériel quelconque appartenant aux membres.

Enjoy!

Noola avait vite fui la salle oû M.Williasmon avait fait son discour. Elle n'aimait pas trop les bains de foule et jurait un peu avec le styl des convives. Arrivée au dortoir elle s'étonna de n'avoir rencontré aucun "checkpoint" ou on lui aurait demandé de laisser ses armes, elle pourait faire un carton avec ce qu'elle avait emené.

*Remarque, si il connait chaque personne qui est embarquée et qu'il a confiance, pourquoi sécuriser?*

Le dortoir était vide et elle pu choisir à sa guise son lit selon ses critères hautements stratégiques:
-Pas trop près de la porte
-Pas trop près des Toilettes/Douches
-Pas trop loin des casiers
-le minimum de voisins

Elle trouva l'emplacement idéal et déposa ses sacs au pied du lit avant de se laisser choir sur le ventre, sur le matelas.

*Heh, au moins on dormira bien, ces lits sont confortable .. haan*

Elle n'avait pas dormit depuis longtemps car avant de partir elle s'était assurée de ne laisser aucune trace d'elle même dans sa vie de Néo-Nandarienne. Plus des comptes à son nom, plus de traces d'elle dans quelque registre que ce soit ... Noola Sunrise était comme morte et ça avait été facile à réaliser ... d'autant plus que l'état ne se préoccupe pas trop des vies des gens des bas-quartiers ... il en meur tellement chaque jour ... si il falait les compter !

Son esprit s'évadait tandis qu'elle révassait sur le lit.

(De la salle des fêtes)

Lorsqu'il ouvrit la porte, il ne s'attendait pas à voir quelqu'un être là avant lui, et elle dormait déjà. Bon, il ne fallait pas la réveiller, c'est pourquoi il se fit le moins bruyant possible, autrement dit, on entendait presque aucun son dans la pièce. Il prit l'un des lits les plus proches de la porte, si un intrus arrivait, il serait le premier à le cueuillir. Il regarda alors pour voir où étaient ses sacs, il les prit et les déposa juste à côté de son lit avant de regarder si tout était là et en bon état. Après une rapide vérification, il placa son étui pour basse sous le lit. Il sortit ses affaires d'un des deux sacs qu'il avait et les placa dans un casier avant de noter son nom sur le papier qui était dessus. Il retira son étui à couteau de son épaule et le jetta sur le lit. Il prit alors son manteau qu'il posa à même le sol, retira ses chaussures qu'il placa sous le lit puis il enleva son pantalon, qu'il mit par terre également.
Désormais en t-shirt et en slip, il s'étira de la tête aux pieds avant de sortir d'une poche intérieure de son blouson une microlight perfectionnée. Son air devint sombre un instant. Il se posa sur le lit et songea quelques instants. Il sortit de ses pensées en allumant involontairement la lampe. Il l'éteignit aussitôt et la rangea dans la poche d'où il l'avait sortie. Il alla se passer un peu d'eau sur le visage avant d'en boire deux ou trois gorgées puis se rhabilla. Il sortit et partit en direction de la salle des fêtes.

(vers la salle des fêtes)

Puis l'esprit de Noola revint à un état de conscience plus aboutit et elle se rendit compte qu'elle s'était endormie. Elle se mis débout et remarqua qu'un des lit avait été prit. et il y avait un nom sur l'un des casier: Gogul Maru,ça ne lui disait rien. Elle entreprit alors d'aller elle aussi ranger les affaires dont elle n'aurait pas besoin dans l'immédia, dans un des casiers. Elle s'appliqua à y écrire son nom sur l'étiquette, avec une écriture Gotique au possible et en aggrémentant tout ça d'une petite croix renversée, pour le fun ...

*Hehe, comme ça ils essayerons même pas de me parler, ils auront trop peur !*

---

Elle se regardait dans une des glaces de la salle des douches. Elle n'était vraiment pas avenante, le tein pâle, les yeux et les lèvres soulignés de couleure noir, un piercing à la lèvre inférieure et un tatouage de croix renversée sous l'oeil gauche ... seul ses pupilles vertes donnait de la couleure à son visage. Il faut dire qu'elle était fatiguée.
Elle décida d'aller prendre une douche, l'eau la réveilla et la détendit ... cela lui permit de se préparrer un peu à ce qui pourrait l'attendre, et justement elle n'en avait aucune idée. Elle avait l'habitude de prendre de longues douches avant les matches ... avant ... quand elle participait aux tournois ... elle fesait le vide avant l'intense concentration qui demandait ces épreuves.

[

Salle des fêtes]

Armelle poussa la porte du dortoir.

"292 mètres de long, 133 mètres de haut... Bon, on verra ça plus tard. Voyons un peu le couchage qui m'est réservé. "

Elle jeta un regard à la pièce et remarqua les 10 lits, dont deux avaient déjà des affaires posées dessus.

"Oh nan... pfff, moi qui pensait avoir une petite chambre pennarde, c'est loupé. J'espère au moins que mes colocataires ne sont pas des ronfleurs..."

Elle posa le dossier sur la table qui jouxtait un des lits loin des casiers. Cet endroit serait celui ou il y aurait le plus de passage, et Armelle n'aimait guère qu'on tourne autour de son lit, surtout quand elle y est en train de dormir en petite tenue. Elle prit linitiative d'aller ranger ses fringues dans un casier, et de potasser un peu le dossier en attendant l'heure du dîner.
Pendant qu'Armelle rangeait ses affaires, un bruit d'eau venant de la salle des douche attira son attention. Quelqu'un était en train de prendre une douche à cette heure ci ? Oah, remarque, pourquoi pas. Vu les noms écrits sur les casiers, cela ne pouvait être que Noola Sunrise ou Gogul Maru. Gogul... Ou avait elle entendu ce nom... Ah, c'était la personne à laquelle s'adressait Williamson ! Il était donc sous ses ordres... Elle alla vers la salle des douches d'un pas résolu pour se rendre compte de la disposition de la pièce, et pour voir qui était Noola Sunrise. Enfin, si elle était sortie de la douche et présentable.
Arrivant à la porte, elle donna trois légers coups dedans et demanda :

"Euh, je peux entrer ?"

Un bruit sortit Noola de ses pensées ... enfin "pensée", si on veut, elle avait la tête absolument vide en fait.

"Euh, je peux entrer ?"

Une nouvelle arrivante? ... heh, c'est le moment de faire quelques petits tests.

" Heu ... bah, ya marqué "ne pas ouvrir" sur la porte?

Et sans même attendre la réponse de son interlocutrice elle enchaina:

"Bon, bah c'est que, à priorie, tu peux entrer ..."

Elle éteigni alors l'eau et sorti de sa cabine pour s'essuyer avec la serviette qu'elle avait oublié sur le lavabo, hors de la douche. Elle tournait le dos à la porte et attendait de voir quelle serait la réaction de cette nouvelle ... coéquipière?

Réponse logique. Armelle poussa la porte et entra de ce qui était la salle de bain. Cinq compartiment-cabine de douche et 2 lavabos avaient été mis à disposition des occupants. Un vague armoire à pharmacie était accrochée au à la paroie, et au milieu de la pièce se tenait une jeune femme complètement dévêtue. De l'eau ruisselait de ses cheveux mi-longs noirs sur sont corps à la peau pâle.
A sa vue, Armelle fit volte face. Regardant la porte par laquelle elle était arrivée, elle dit :

"Oups, désolée, je ne savais pas que vous étiez nue. Je vais vous laisser vous rhabiller."

Elle se dirigeat vers la porte de la salle de bain.

(De la salle des fêtes.)

Lorsqu'il arriva, Gogul vit que le dortoir avait été vidé, génial! Il allait pouvoir finir sa clope tranquillement! Quelqu'un d'autre avait pris l'initiative de choisir un lit et logiquement donc, un casier. Il ne se préoccupa même pas de savoir qui c'était, il allait le découvrir bien vite après tout! Il sortit un de ses sacs, le noir, de sous le lit. Il prit l'autre sac, le gris, qu'il fouilla pour sortir un cendrier qu'il posa sur la table de nuit à côté de son lit, c'est toujours plus pratique que de devoir les écraser au pied. Il sortit un bas de pyjama du même sac, avant de sortir un "sac à lingue sale" (que de sacs XD), il fallait vraiment penser à tout!

Il retira ses chaussures, son manteau, son pantalon, mettant les deux derniers dans le sac noir, avant de le remettre sous le lit, avec plus de mal qu'il l'avait sorti, étrangement. Gogul se déshabilla complètement et mit le bas de pyjama, bleu marine, sans aucune particularité. Il jetta ses affaires sales dans le sac prévu à cet effet qu'il balança au pied de la table de nuit et poussa le gris du pied. Content d'en avoir fini avec ça, il se coucha sur le lit, fumant tranquillement, la tête posée sur les mains.

C'est alors qu'il entendit des bruits venant de la salle de bain, on y parlait visiblement.

*Jamais tranquille...*

Kykoô s'était quelque peu attardée entre la Salle des Fête et le Dortoir 57. D'une part parce qu'elle s'était perdue - elle n'avait jamais eu le sens de l'orientation -, d'autre part parce qu'elle avait apprécié flâner dans l'immense vaisseau qu'était le Yolbringer. Parfaite inconnue parmis tant d'anonymes, elle n'était ni plus ni moins qu'un maillon d'une chaîne, aussi petit et faible soit ce maillon - enfin, c'était ainsi qu'elle se sentait. Elle essayait également d'oublier la terreur qui l'avait soudain submergée lorsqu'elle avait appris qu'elle serait sur le terrain ... Après tout, c'était une merveilleuse oportunité ! Elle prouverait sa valeur, elle se montrerait digne de la confiance qu'on lui avait accordé, elle ferait des prouesses !

Du moins était-ce ce qu'elle essayait de se faire croire à elle-même. Elle ne cessait de se répéter qu'elle y arriverait, qu'elle était faite pour ce poste, que ce n'était pas pour rien que Williamson, le grand Williamson, l'avait nommée ainsi ... Et elle avait beau afficher une mine réjouie et ne pouvoir s'empêcher de glousser chaque fois que ses doigts effleuraient la coque du vaisseau adulé, elle n'en ressentait pas moins une sensation de malaise profond, et avait la gorge sèche. Ainsi se promenait-elle au hasard des couloirs, sautillant et affichant un air joyeux - ce qui lui attirait des regards parfois étonnés, parfois méprisants - mais portant dans le regard une terreur et une détresse qu'elle tentait d'enfouir en elle.

Enfin, après avoir erré quelques instants dans le vaisseau, elle finit par se rendre compte que des affiches indiquaient un peu partout les directions. Elle suivit donc paisiblement une foule de plus en plus éparse, en direction de son dortoir. Elle se rendit compte que, au fur et à mesure qu'elle s'en rapprochait, elle sentait son ventre se serrer un peu plus, et son angoisse augmenter. Comme si, dés qu'elle entrerait dans le Dortoir n° 57, des cadavres tomberaient de partout et l'ensevelirait sous une mare de sang. Elle chassa cette idée saugrenue d'un petit rire nerveux, et se força à presser le pas, comme pour vaincre son anxiété.

Quand elle arriva enfin devant la porte, elle hésita un moment. Elle se força à respirer calmement puis, comme si de rien était, entra joyeusement, un grand sourire sur les lèvres. A partir de maintenant, elle oublierait totalement ce qui devait advenir, pour reprendre la même inconscience que quelques instants avant le discours.

Il n'y avait personne, du moins pour le moment. Kykoô remarqua cependant que trois personnes s'étaient déjà installées. Elle regarda les noms : deux lui étaient totalement inconnus, tandis qu'un - Pyrie - lui rappelait quelque chose, quelque chose qui semblait récent. Elle se concentra quelques instants, essayant de se rappeler où elle l'avait entendu ... C'était pendant le discours, sans doute ... Mais oui ! La Générale Pyrie, qu'elle avait aperçut sur scène, était celle qui devrait diriger les Nuées - desquelles elle-même ferait partie.

Elle se retourna, sentant une odeur de cigarette, et remarqua alors qu'elle n'était pas seule dans la pièce : un homme, à l'allure plutôt effrayante, était allongé sur un des lits. Vu sa carrure, c'était sûrement un bon combattant ... Kykoô sentit instantanément ses joues se teinter, et détourna brusquement le regard. Elle ne savait trop pourquoi, elle se sentait soudain de trop. Se dépéchant de s'approcher d'un lit, elle y déposa fébrilement ses affaires, essayant d'avoir un air tout à fait naturel - ce qui, disons-le, ne marchait pas vraiment.

La porte s'était ouverte, c'était au tour d'une jeune gamine d'entrer, décidément, il y avait beaucoup de femmes dans ce dortoir! Présentant qu'il n'allait pas être tranquille avant un moment maintenant, il observa la gamine en question, histoire de mettre sa tête en mémoire. Il se demandait pourquoi il essayait de toujours tout garder en mémoire, surtout que la plupart du temps, il fallait qu'il attende que ce qu'il oublie resurgisse dans un tilt aussi soudain qu'attendu. Il sortit de ses penser, c'était une Elfe, c'était peut-être normal qu'elle paraisse si jeune, il n'avait fréquenté presque que des humains dans sa vie. Il fit comme si l'Elfe n'était pas là, c'est-à-dire qu'il regardait fixement le plafond.

Cette question la tracassait tout de même : il n'arrivait pas à se faire à l'idée qu'une personne d'allure si juvénile puisse être sur le terrain, même si lui y était déjà à cet âge là.

*Finalement, cette mission risque d'être plus interessante que prévu.*

Non pas qu'il était attiré de quelque manière que ce soit par la fille, mais il se demandait comment eux allaient se débrouiller sur le terrain. Il était trop curieux, mais il fallait bien parler, après tout, ils allaient bien devoir se supporter, ne serait-ce que dans les dortoirs! Il se redressa et vit la jeune fille qui rangeait ses affaires. Il tapota sur ca cigarette pour faire tomber la partie consumée qui ne cessait de grandir avant de cracher la fumée qu'il avait dans les poumons. Il hésita :

«Euh, gamine...»

Ca n'allait surement pas lui plaire d'être appelée de la sorte, mais il ne savait pas trop comment l'appeler autrement. Sa voix était naturellement assez grave, sans accent, la seule particularité était un très léger son guttural :

«... La fumée te gène?»

Il souvenait que jeune, il ne pouvait pas supporter les fumeurs, et ça lui donnait une bonne raison d'arrêter momentanément.

Pourquoi était-elle si stressée ? Après tout, cet homme n'était pas forcément une brute. Eh puis, Williamson, dans sa grande sagesse, n'aurait jamais mis la pauvre et frêle Kykoô en compagnie d'un truand ... Quoique, il l'avait bien envoyée sur le terrain ... Elle chassa cette idée de sa tête pour se concentrer sur ses affaires. Allons, elle était bien trop à fleur de peau ! De toutes manières, il semblait y avoir quelqu'un dans la salle de bain, à ce qu'elle entendait, ses cris et appels au secour pourraient être entendus ... Mais pourquoi pensait-elle cela ?! Pourquoi, dés qu'elle voyait un homme qui n'avait pas une allure féminine, ne pouvait-elle s'empêcher de le craindre ? De s'imaginer qu'il allait lui sauter dessus ? L'habitude, sans doute. Là où elle avait été contrainte de vivre avant de s'engager dans les troupes rebelles, dans ces bas quartiers, il en était ainsi : il fallait se méfier de tous.

Elle entendit soudain un bruit derrière elle, un froissement de tissu, comme si l'homme s'était levé ou avait bougé. Ses joues déjà roses rougirent violemment, et elle commença à ranger ses affaires encore plus vite, sans même se rendre compte à quel point elle tremblait. Elle était en train de se redresser, sur le point d'aller poser ses habits à présent pliés dans un des casiers, quand l'homme parla. Elle se glaça sur place, les dents serrées, sentant de la sueur froide lui couler lentement dans le dos. En plus, il l'appelait "gamine". Ceux qui appelaient "gamine", c'étaient les pires ! Kykoô se demanda si il ne valait mieux passer balancer ses habits sur la tête de l'homme afin de lui donner un peu de temps pour fuir, en faisant le plus de boucant possible. En plus, sa voix faisait peur à entendre.

"La fumée te gène ?"

Oui, c'était ça : balancer les affaires à la tête de l'agresseur et s'enfuir à toutes jambes en gueulant au maximum. Mais elle restait clouée sur place, sans pouvoir bouger. Ses muscles s'étaient raidis, son squelette semblait figé, comme si on l'avait immobilisée par quelque maléfice. Puis soudain, de la même manière qu'était venue la peur, elle disparut ; Kykoô se rendit compte à quel point elle était ridicule d'avoir peur d'un des membres de l'équipage, tout comme elle - un ... "collègue" ? Elle se rendit compte qu'elle avait retenu sa respiration, et recommença à respirer normalement, tandis que ses épaules se détendaient, comme si un poids leur avait été ôté. Prenant son courage à deux mains, elle se retourna avec son grand sourire niais habituel, et lança un :

"Oh non ! ça ne me dérange pas ! Mais merci de demander !"

C'était faux, bien sûr : la jeune Elfe ne supportait pas la fumée. Mais bon, elle se voyait mal tenir tête à un géant de deux mètres ... D'un air qu'elle voulut enthousiaste, elle se retourna et se dirigea d'un pas décidé vers un casier.

Elle était amusante, rougir autant à peine il lui adressait la parole. Non, c'était pire en fait : elle était complètement terrorisée par lui. Voilà qui n'annoncait rien de bien joyeux envers son passé.

*Williamson avait raison...*

Ca l'agaçait de devoir l'admettre, mais c'était vrai que tout l'équipage avait eû une vie misérable. Il ne pouvait se résoudre à l'approcher, il n'avait pas particulièrement envie de la terroriser, dumoins, pas pour le moment. Elle se décida à lui répondre avec un sourire forcé. Il réfléchit un court instant avant d'écraser sa cigarette dans son cendrier.

Il s'examina un instant et se surprit à le faire, qu'avait-il à vouloir se rendre présentable? C'était pas son habitude ça. Mais il fallait quand même faire quelque chose pour éviter que cette fille ne soit terrorisée à vie rien qu'à le voir. Il n'y avait pas trente-six solutions : il fallait briser la glace.

«Moi c'est Gogul Maru, et toi? Après tout, on est dans le même dortoir, qu'on le veuille ou non, il faudra bien se présenter un jour!»

Il se recoucha dans la même position que précédement et attendit la réponse de la jeune Elfe, mais aussi le reste du dortoir.

"Oups, désolée, je ne savais pas que vous étiez nue. Je vais vous laisser vous rhabiller."

Noola remarqua que son interlocutrice s'était retournée brusquement et retournait dans le dortoir. Visiblement gènée par sa nudité. Elle finit de se sècher, noua sa serviette autour de sa taille et se dirigea vers la salle du dortoir: ses affaires étaient sur son lit.

*pff, elle me vouvoie, la couillone moyenne quoi, incapable de considerrer une inconnu autrement que "de loin" ... va faloir qu'elle me tutoie vite fait par ce que ça va me saouler ... avant ça faudra que je rentre dans son estime, jouons le jeu ...*

"Ho, mais ne vous excusez pas. Dit-elle en sortant de la salle des douches, un brin sarcastique. J'aurai peut être mieu fait de dire ... interdit au moins de 18 ans? ...

Elle apperçut alors deux personnes, près de la porte d'entrée (assez loin donc) l'une d'elles était un homme elle s'empressa donc de regagner son lit ou l'attendait ses affaires qu'elle s'empressa d'enfiler.

*On va éviter de passer par une exhibe, hein ma ptite Noola?*

Elle lança à son interlocutrice:

"Noola ... Sunrise, et vous?

Repassant la porte du dortoir, Armelle vit Gogul allongé sur un lit, près de la porte. Ainsi qu'une jeune elfe, rangeant ses affaires. Celle là avait vraiment l'air frêle, et Armelle se demanda une minute ce que faisait une fillette comme elle sur le Yol. Enfin, elle même avait intégré la rebellion à 11 ans, donc pourquoi pas. Elle eu juste le temps d'entendre :

"Moi c'est Gogul Maru, et toi? Après tout, on est dans le même dortoir, qu'on le veuille ou non, il faudra bien se présenter un jour!"

Bel initiative, l'ami. Armelle s'appreta à répondre, mais la voix de Noola venant de derrière elle l'arrêta.

"Ho, mais ne vous excusez pas. J'aurai peut être mieu fait de dire ... interdit au moins de 18 ans? ..."

"Ne croyez pas m'avoir choqué par avec votre... euh... votre corps dénudé... Mais rhabillez vous, cela vaut mieux."

Elle observa Noola marcher vers son lit et se revêtir.

"Noola ... Sunrise, et vous?"

Armelle marcha vers son lit, et avant de s'allonger dessus, regarda Noola par dessus son épaule.

"Pyrie... Armelle Pyrie. Enchantée ^^"

Puis elle s'allongea, attrapant le dossier Yol. Il fallait qu'elle voit quel poste occuperait la jeune Elfe.

[HRP : http://ferraslann.free.fr/Armelle2.jpg au cas ou vous voudriez voir sa tenue actuelle ^^]

Kykoô s'était approché des casiers et, tout en rangeant avec soin ses affaires dans l'un d'eux, lorgna les autres du coin de l'oeil, sur lesquels étaient inscrits des noms. Gogul ... Etait-ce lui ? C'était en tout cas le seul nom d'homme. Elle n'eut de toutes manière pas loisir de se poser plus amplement la question, car il se présenta. En effet, c'était bien lui : Gogul Maru. Quel nom bizarre ... Enfin, elle n'avait rien à dire : quand on s'appelle "Nöhiley" ... Elle attrapa un marqueur et, se retournant légèrement, lança d'un ton qu'elle souhaita enjoué :

"Moi c'est Kykoô, Kykoô Nöhiley ! Ravie de faire v ... Euh ta connaissance !"

Elle avait hésité sur le vouvoiement, pour finalement opter pour le tutoiement, même si cela la gênait toujours un peu. Après tout, elle était censée être adulte ! D'ailleurs elle se demandait toujours : Williamson l'avait-il vraiment crue, lorsqu'elle avait prétendu avoir 18 ans ? De toutes manières cela importait peu : il l'avait acceptée, voilà ce qui étai l'essentiel. Elle commençait à se détendre, pour de bon cette fois. Oui, vraiment, elle angoissait pour un rien ... Il fallait qu'elle chasse cette mauvaise habitude. Elle s'appliqua à écrire son nom, tirant légèrement la langue et louchant sur l'étiquette.

Elle entendit des bruits de pas, en provenance de la salle de bain : une jeune femme blonde en sortit. Elle l'observa un instant à la dérobée. Hum, elle rappelait quelque chose à Kykoô ... Mais oui ! Armelle Pyrie ! Décidément, elle avait une mémoire courte. Elle ouvrit bêtement la bouche, ne sachant trop que dire à celle qui était sa supèrieur. De toutes manières, elle n'eut pas le temps de parler, car une autre jeune femme sortit de la salle de bain, seins nus. La jeune Elfe, extrêment gênée, fit comme si elle n'avait rien vu, et garda son regard fixé sur son casier, pourtant fermé et étiqueté, ne méritant donc pas une si grande attention. Où était-elle tombée ? Elle entendit soudain une bride de phrase :

"... interdit au moins de 18 ans ? ..."

Etait-ce d'elle dont on parlait ? Avait-on compris qu'elle n'avait que 16 ans, et pas les 18 qu'elle prétendait ? Par réflexe, elle releva la tête, et constata avec soulagement que la jeune femme qui avait prononcé ces mots ne faisait pas attention à elle et, mieux, qu'elle se rhabillait. A en croire ses paroles, c'était Noola Sunrise ... Le troisième casier, celui écrit bizarrement, avec un petit dessin. Kykoô fit comme si tout ce qui se passait était normal, ne comprenant décidément rien aux moeurs de ces gens-là, et alla s'allonger sur son lit, avec un air faussement décontracté.

Elle disait s'appeler Kykoô Nohiley. Armelle regarda la liste des soldats sous ses ordres, n'y pensant pas y trouver la jeune elfe. Cela ne pouvait qu'être une erreur, jamais on enverrait une si petite créature au combat.

*Ah, Nöhiley Kykoô. Elle est vraiment sous mes ordres alors... Infirmière de Terrain...*

Armelle leva les yeux sur Kykoô, et l'oberva attentivement.

*Infirmière de terrain, hein ? On est 4 en tout dans ce vaste dortoir, et elle stress comme une malade. Certes Gogul fait peur aux enfants, mais tout de même... Le Yol est imprenable, et on vient de décoller de Kolinjard... Je me demande si elle va pas nous tomber dans les pommes à la première goutte de sang tombée. A mon avis, on va avoir du boulot avec toi, jeune amie. A commencer par la confiance en soi. Voyons voir... 18 ans ? Non, elle ne les a pas. Qu'est ce qui est passé par la tête de Williamson ? On manque de bras mais tout de même ! A effectuer plusieurs petits boulots... qualification pour les taches ménagères... Ben voyons. Bon, il va falloir faire avec. Ce soir j'irai trouver Williamson pour lui parler de cette elfe.*

Elle referma le dossier et s'assit sur son lit, face à Kykoô.

"Kykoô, je peux vous parler deux minutes ?"

Armelle demanda cela sur un ton enjoué, comme à son habitude, un petit sourir aux lèvres. Elle était assise en tailleur sur son lit, ayant pris soin de retirer ses bottes pour ne pas trop salir les draps, draps qui étaient d'ailleur de très bonne qualité comparé à ce qu'elle avait pu connaître auparavant. Ceux ci lui semblaient tellement doux et chauds qu'elle en avait hate d'aller se coucher. Mais il restait quelques babiolles à voir avant la nuit, concernant la jeune elfe nottament.

"Pyrie... Armelle Pyrie. Enchantée ^^"

* Ha ... donc c'est le boss ...*

Armelle s'était mise à éplucher ses dossiers, Noola se demanda comment une ... pouffe? pareille avait pu se retrouver à ce grade de commandement.

*Merde, c'est pas vrai, Williamson ... c'est vraiment un dingue, c'est juste une opération suicide son projet ... comment est-ce que "ça" peut être gradé ... pouarf, remarque temps mieu, pas de vrai généraux, pas de vrai soldats ... jvai pouvoir profiter de la chaire à canon pour faire un carton en face ... mais on ira pas vraiment très loin avec ce genre de tactique ... enfin pas avec "si peu" de chaire à canon ...

Après quoi elle regarda d'un peu plus près Armelle.
http://ferraslann.free.fr/Armelle2.jpg

* Chaire ... Canon? hahaha cette vanne ... *

Puis Armelle s'en alla discuter avec une des personnes au fond de la salle ce qui permit à Noola de plus les détailler.
Il y avait une jeune elfe, assise sur son lit, elle paraissait vraiment très jeune mais Noola mit ça sur le compte de sa race: les elfes paraissent jeunes assez longtemps ... on en voyait pas beaucoup des elfes femelle dans le Gheto, et la plus-part du temps elles n'avaient pas vraiment de problèmes, étant "maqué" avec le truant local, du fait ... de leur jolie frimousse.

L'autre personne était un homme, baraqué, comme un videur ... lui ça devait être un soldat, un vrai ... et il devait être aussi intrigué que Noola pour ce qui est de la suite des opérations. Il devait, lui aussi, se demander ou il était tombé.

Noola se ralongea sur le dos en attendant ... en attendant quoi au fait? peut être que quelqu'un vienne lui parler? elle était bien trop fier pour paraitre sociable ... mais son envie d'envoyer chier tout le monde avait un peu passée.

*Va faloir se battre, et dans un combat comme celui là, ya pas de mauvais alliers*

*Comme c'est mignon, elle voulait me vouvoyer!*

Enfin quoi qu'il en soit, il n'eut pas le temps de répondre que le général prit immédiatement en charge la jeune Kikoô. Gogul la foudroya du regard avant de ne plus s'occuper des deux jeunottes.

*Te prive pas à couper les conversations des autres surtout!*

À regarder son pyjama, qui n'était pas si moche que ça que elle, il se posa une question : ça faisait pas un peu indécent pour un général?

*Enfin, tant que seules les petites mignones prennent exemple sur elle, je vais pas me plaindre ^o^*

Il espérait ne pas l'avoir pensé trop fort, car il savait que ce genre de remarque plaisait rarement, allez savoir pourquoi. Donc en résumé, il y avait le général dévergoné, une Elfe naïve, et une gothique.

*Je suis bien tombé ma parole! Mais pourquoi il m'a mis dans ce dortoir?! Et bien que je pense savoir pourquoi il y a placé l'Elfe, j'ai du mal à comprendre ses motivations vis-à-vis de cette gothique. Et moi, qu'est-ce que je fous là?*

Peut-être était-ce pour mettre ses nerfs à l'épreuve, ou sa testostéronémie, ou bien parce qu'il n'y avait plus de places ailleurs. Au final, ça lui importait peu. Pour le moment, s'il voulait parler, c'était avec cette gothique, Noola. Ca le tentait qu'à moitié, car si elle était comme les trois quarts des gothiques qu'il avait connu, ça allait gueuler rapidement.

*Je crois que je vais plutôt tenter d'écouter cette conversation du coin de l'oreille. Au moins, je verrai ce qu'elle vaut en tant que général!*

"Kykoô, je peux vous parler deux minutes ?"

Ah, elle la vouvoyait. Décidément, les adultes étaient des êtres étranges ... La jeune Elfe avait rarement connu autre chose que le mépris à son égard - ce qui s'expliquait certes assez facilement - et était donc doublement étonnée de ne pas être traitée ainsi par une générale. Une générale habillée assez étrangement pour son rang, d'ailleurs. Mais enfin, ce n'était pas Kykoô qui allait s'en plaindre : elle était déjà bien contente de s'être vue accepter en mission.

Mais ... d'ailleurs pourquoi la générale voulait-elle lui parler ? Sans doute pas pour lui faire des éloges, et pas non plus pour discuter, vu la façon dont elle l'avait abordée ... C'était sans aucun doute au sujet de sa fonction. Normal : ça devait être étonnant de voir une Elfe si frêle devoir aller sur le terrain. Mais elle n'allait quand même pas s'opposer aux décisions de Williamson ? Non, Kykoô ne devait pas s'en faire ... Du moins essayait-elle de s'en convaincre.

Cependant toutes ces pensées, qui avaient traversé son esprit en un éclair, ne se virent pas un instant sur son visage.

Elle se redressa assez vivement lorsqu'Armelle lui adressa la parole, comme si on lui avait ordonné de se mettre au garde-à-vous. Elle ne savait trop comment se conduire ... Mais bon, pourquoi s'en faire ? La générale ne semblait pas bien méchante, et lui avait parlé d'un ton enjoué. L'Elfe tenta donc de répondre sur le même ton, tout en souriant :

"Oui, bien sûr ... !"

Elle avait hésité un instant : aurait-elle du rajouter "général" à la fin de sa phrase ? Elle se mordit l'intèrieur de la joue, mais essaya de ne rien laisser paraître. Elle n'allait pas se faire virer ... Si Williamson l'avait acceptée, c'était sûrement qu'elle était capable de combler ses attentes ! Le grand Yannick Williamson avait toujours raison ...

Voyant l'elfe se redresser vivement, Armelle vit bien qu'elle ne savait pas trop comment se comporter devant un supérieur hiérarchique. Elle pouffa de rire et dit en rigolant :

"Repos ! Aller, oubliez la discipline militaire, gardez ça pour les missions. C'est d'ailleur de ça que je voulais vous parler. J'ai lu sur votre fiche que vous aviez 18 ans, et que vous étiez enrôlée comme infirmière de Terrain c'est exact ?"

Elle marqua une courte pause, le temps d'observer la réaction de la jeune elfe.

"Je pense que Mr Williamson vous a déjà pausé quelques questions de ce type, mais j'aimerai m'en rendre compte par moi même."

Là Armelle prit un ton un peu plus serieux, sans abandoner un petit sourir rassurant. Il ne fallait pas non plus qu'elle commence à jouer à la méchante chef.

"Est ce que vous savez vraiment ce qu'est une guerre ? Est ce que vous avez déjà tenu une arme à feu, et tiré sur une personne ? Est ce que vous avez une idée de ce qui nous attend au bout de ce voyage ?"

*Bon, euh, molo, là... je vais éviter le 'Est ce que tu as déjà flirté avec la mort', on sait jamais...*

Elle s'en doutait. Qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre ? C'était forcément de ça dont voulait lui parler la générale ... Certes elle avait l'air gentille, et se comportait de manière amicale, priant Kykoô de ne pas trop avoir l'air d'être à l'armée pour le moment, mais au fond elle devait bien savoir que la jeune Elfe n'était pas tout à fait ce qu'elle voulait sembler être. Elle acquiesca cependant à la première phrase d'Armelle Pyrie, avec un air joyeux, presque fier : sans doute l'effet du mot "enrôlé", qui lui paraissait flatteur - à tort ou à raison.

Cependant, son sourire se fana légèrement, elle-même pâlissant, lorsque la générale poursuivit. Quel "type" de question ? De quoi voulait-elle parler ? Lors du très bref entretient qu'elle avait eu avec Williamson, elle ne se souvenait pas de question particulière ... Elle attendit donc la suite sans broncher, tentant de paraître le plus dégagé possible.

"Est ce que vous savez vraiment ce qu'est une guerre ? Est ce que vous avez déjà tenu une arme à feu, et tiré sur une personne ? Est ce que vous avez une idée de ce qui nous attend au bout de ce voyage ?"

Kykoô pâlit. Elle s'attendait à des questions de ce genre, cependant cela lui faisait tout de même un vilain effet. Elle hésita, jeta des coups d'oeil nerveux à droite, à gauche, comme si elle cherchait une réponse cachée dans un coin ... Son regard était fuyant, elle-même sentait ses joues s'empourprer. Non, ce n'était pas le moment ! Elle devait se ressaisir, montrer à cette Pyrie qu'elle n'était pas aussi faible qu'elle le pensait (même si elle l'était vraiment, mais bon, c'est une autre affaire ...). Elle prit une inspiration, releva la tête et, sans vasciller, répondit :

"Je n'ai jamais fait de guerre et je n'ai jamais tué personne, ni même tenu la moindre arme, c'est vrai ! Mais après tout, ce n'est pas ce qu'on me demande. Ma fonction est celle d'infirmière, je dois donc soigner rapidement, et je sais le faire. Que ce soit sur le terrain ou dans un hôpital, les blessures sont les mêmes. Et ..."

Elle hésita un peu avant de répondre à la dernière question, mais lorsqu'elle reprit la parole, c'est avec une voix très sûre d'elle-même, et dans laquelle pointait une note d'adoration, qu'elle dit :

"Quand à ce qu'il adviendra ... Je fais confiance à Williamson !"

Armelle sourit à cette dernière phrase. Il est vrai que, d'après ce qu'elle avait entendu de Williamson, il s'était toujours bien tiré des situations les plus critiques. Ce vaisseau avait au moins un bon leader. Mais ce qui l'inquietait un peu, c'était le fait que Kykoô ait en tête qu'un infirmière de terrain n'auraient pas à se battre en aucune circonstance.

"Très bien. Je suis sûre que vous donnerez le maximum pour remplir au mieux votre fonction. Cependant..."

Armelle se leva et alla ouvrir son casier. Elle souleva un petit tas de vêtement et sorti un vieux pistolet Cougard. C'était la première arme qu'on lui avait confié, et elle avait fait ses débuts avec elle. Bien évidement, aujourd'hui, la technologie en matière d'armement était plus perfectionnée, et ce vieux bourin semblait dépassé, mais elle voulait que Kykoô se rende compte de la sensation de tenir une arme, et du poids que c'était, par rapport aux jouets en plastique pour les enfants.

"Voila un instrument que vous n'avez probablement jamais vu dans une trousse à pharmacie, mais qui fera partie de la votre désormais. Il vaudrait mieux que vous appreniez à vous en servir car même si vous êtes une infirmière, vous devrez agir à nos côtés sur le terrain, et serez très certainement amenée à vous défendre contre nos adversaires. Tennez, prennez le pour vous habituer. N'ayez pas peur, il est déchargé. C'est un Cougard, 9mm. Le chargeur contient j'usqu'à 9 balles. Vous aurez sans doute l'occasion de le vérifier par la suite. "

Armelle sentait que tout ce qu'elle racontait passait un peu au dessus de la tête de la jeune elfe, alors elle décida de lui lacher un peu la grappe pour le moment.

"Vous aurez tout le loisir de vous entrainer plus tard, je vous laisse vous reposer. Si vous avez des questions, n'hésitez pas."

Elle se rallongea sur son lit, remettant la tête dans sa paperasse.

Voilà qui était interessant, au moins la générale était du genre directe. Et la réponse ne se fit presque pas attendre, et c'était une, sinon la, réponse qu'il attendait de la part de l'Efle. Seul un détail le gênait.

*Quand même, elle reste bien naïve pour adorer Williamson!*

Enfin, c'était pas ses oignons, libre à elle d'avoir en Williamson une image de sauveur. Ce ne pouvait que la rendre plus déterminée, ce qui était un bon point.

*Du moment que ça ne vire pas au fanatisme... Ce qui a l'air d'être mal parti...*

Il préféra ne pas s'immicer dans la conversation, réprimant sa terrible envie de le faire, ça aurait permis de l'occuper, parce que là, il s'ennuyait et il était trop tôt pour qu'il puisse ne serait-ce qu'espérer s'endormir!

*Si seulement un petit gus venait pour un peu de baston!*

Il soupira doucement : c'était même pas la peine de rêver. D'ici à ce qu'il y ait un tant soit peu d'action, il fallait attendre au mieux le lendemain! Puis il regarda Armelle... En train de donner un pistolet à Kikoô!

*Elle est dingue?!*

Il regarda le pistolet, une vraie antiquité! Elle demanda si Kikoô avait des questions. Gogul s'abstint un commentaire sur l'âge de l'arme, après tout, si elle était bien entretenue...

Il lui restait cependant un détail qui le tracassait : quatre, cela ne faisait-il pas peu pour un dortoir? Pourtant, tout le monde semblait être arrivé, mais il avait cette impression qu'il manquait quelqu'un. Il fallait confirmer ça!

«Dis-moi Armelle, tu sais qui est affecté à ce dortoir?»

-V15 _åØ:61A Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 31/05/2006

Elle n'avait fait qu'errer dans ce dérangeant vaisseau en pensant à une quantité de choses , plus encore après avoir assiter au discours de Williamson. Il était certain que rencontrer ces futurs colocataires ne l'enchantait pas ; quant à la seule chose qui aurait put la faire arriver plus tôt au dortoir , elle était scellée. Et le système d'auto-destruction avait fait ses preuves... De quoi lui rendre une confiance bien étrange.

Mais pas suffisament au final peut être. Elle se retrouva devant la porte dudit dortoir. Ses bras et les côtés de son torse étaient maintenant couverts par cette sorte de cuir partant au niveau des épaules et qui se finissait en cape près des chevilles , un oeil biologique de noir et de blanc , un autre mécanique maintenant "fermé" ; dont l'on ne pouvait plus observer les mécanismes entreaperçus par Williamson. Et ses cheveux blanchâtres tombant dans le dos... Elle entra totalement indifférente à cela , les réactions des autres ne l'interessait pas , excluant celles de certains ennemis tombés vivants entre ses mains... Rares bons souvenirs récents.

Vel Tsen songeant à cela referma alors la porte tout aussi calmement en passant son regard sur la pièce. Une jeune Elfe , deux femmes , et un homme. Il avait été reperé en premier , une desagréable odeur ayant guidé le regard vers lui. Celui-là n'aboyait pas l'ovation à Williamson à la salle des fêtes , Tsen avait daigné mémorisé son visage de ce fait.

Peu importe , pour le moment. Elle ne prononça aucun mot et se dirigea vers ses affaires d'ores et déjà reperées.

Armelle était plongée dans le paragraphe traitant de la zone de Magnetic Earth du Yol quand elle perçu la voix de Gogul qui s'adressait à elle et lui posait une question.

«Dis-moi Armelle, tu sais qui est affecté à ce dortoir?»

"mmmh, je dois avoir ça quelque part, laissez- moi vé..."

*Oh et puis merde à la fin, ça va deux minutes la politesse dans le dortoir. Puis de toute façon, il me tutoie d'office alors... On va rembaler les 'vous' et les garder pour plus tard."

"...rifier..."

Elle se replongea dans le dossier des soldats pour éplucher ceux qui devaient dormir au dortoir n°57.

"Alors, nous avons Gogul Maru, tu es là, Noola Sunrise, également présente, Kykoô Nöhiley, à qui j'ai parlé à l'instant, et aussi une certaine Tsen Vel ... ou Vel Tsen... Tiens c'est étrange, sa fiche ne contient aucune information appart son nom et prénom..."

Comme elle disait ces mots, la porte du dortoir s'ouvrit, laissant entrer une grande femme aux long cheveux blancs, revêtant une cape de cuir, qui possedait un oeil pour le moins étrange. Le fait qu'il soit complètement mécanisé y était sans doute pour quelque chose. Cette femme, qui devait être Vel Tsen, ou Tsen Vel, cela dépend, fit un bref tour des personnes présentes dans la pièce, mais ne soufla mot.
Rompant le silence de mort qui s'était instauré, Armelle prit les devants, pour détendre un peu l'atmosphère, et rassurer un peu Kykoô qui pourrait bien faire une cyncope à la vue de cette femme monoophtalmomécanique.

"Bonjour... Vel Tsen, je présume ? Armelle Pyrie. Enchantée."

[HRP : J'ai 3 exams aujourd'hui et des gens viennent manger ce soir, donc je vais sans doute moins poster. Faites en sorte de ne pas trop attendre mes réponses ^^]